L'exposition s'adresse à tous les publics, et notamment aux enfants et ex-enfants. C'est à dire tous ceux qui ont gardé le regard magique de l'enfance, lorsque la formule magique "on dirait que c'est vrai" nous ouvrait les portes de l'imaginaire. Nous étions presque sûrs, que d'étranges créatures peuplaient les zones d'ombre de l'histoire de la vie dur Terre.
L'exposition est structurée en quatre espaces indépendants, chacun dédié à une créature. Le dispositif peut être adapté à la configuration et à la surface du lieu. Chaque créature est placée dans un contexte historique, géographique et culturel réel. Et de plus, j'ai tenu à toujours instaurer un lien très étroit entre mes créatures imaginaires et des peuples traditionnels, bien réels ceux-là ! Ces peuples, censés les avoir rencontrées, leur ont consacré des objets usuels ou rituels et les ont intégrées dans leur tradition orale, enfin, j'en suis presque sûr...
Concrètement chaque créature est présentée sous plusieurs formes
- Des éléments à voir : un squelette (complet ou partiel), une reconstitution de la créature (seule pièce annoncée comme telle) et divers objets selon les cultures évoquées.
- Des éléments à lire : pour chaque créature, deux posters en PVC, comportant des textes, des illustrations, et des cartes, développent le contexte dans lequel était censée évoluer la créature. Le premier poster présente le contexte géographique, historique et culturel de sa découverte. Le second est centré sur la créature, ses particularités anatomiques, son mode de vie, et comporte des textes consacrés à chacun des objets rituels.
La quasi totalité des pièces (squelettes, reconstitutions, objets) ont été réalisées en papier mâché, sur une structure en grillage, puis peintes à l'acrylique. Elles sont destinées exclusivement à une présentation en intérieur.